Nouvelle tendance
FOOH, Fake Out Of Home, Digital Urban Content (DUC), on peut dire que c’est du street marketing fictif. Ce nom vient du terme marketing de DOOH ou Digital Out Of Home.
C’est une vidéo destinée aux réseaux sociaux Instagram ou TikTok, qui mixe réalité et effets spéciaux 3D.
Hyperréaliste et souvent surréaliste, son but est de captiver et engager les audiences digitales.
Nombreux sont les exemples chez les marques de luxe qui se sont emparées de cette nouvelle tendance en 2023. Aujourd’hui, la viralité et le succès de ce format suscitent l’intérêt chez tous les annonceurs.
Tout est (im)possible !
Ce format ouvre de nouvelles perspectives créatives pour les marques.
On peut tout imaginer, il n’y a plus de limite pour ces opérations de street marketing fictives, qui peuvent être spectaculaires, poétiques, ou carrément surréalistes !
Ça plait !
Ces vidéos FOOH ont pour but de créer l’étonnement, la surprise, l’amusement ou le questionnement… marquer les esprits avec un vrai effet WOW ! 🙂
Ces vidéos courtes, qui s’inscrivent dans le snack content ou le short video content, sont beaucoup commentées et partagées par le public qui assiste à des events marketing qui n’ont lieu nulle part et partout en même temps, puisque ce n’est qu’en ligne et donc à l’international.
et c’est moins cher
Ces vidéos demandent de grandes qualités techniques en 3D notamment et donc beaucoup de travail de création, modélisation, CGI et de rendu, mais présentent tout de même l’avantage d’être moins onéreuses que si l’opération avait eu lieu en vrai : coûts de production, d’affichage, de location d’emplacement, de tournage, de fabrication… sans contrainte de lieu… et cela permet une grande flexibilité en termes de ciblage et de durée et enfin une analyse détaillée des performances de la campagne grâce aux outils numériques.
Mais c’est réel ??!!
À l’ère de la transparence et de l’intégrité dans la communication, on peut se poser la question de ces Fakes. Car leur but est aussi de semer le doute. En fait, plus l’illusion sera impressionnante, plus l’impact sera fort.
Certains pourraient prendre cela pour de la tromperie.
Mais si l’on assume que ce sont bien des effets spéciaux, si l’on ne laisse pas le doute à notre audience, en précisant la nature de cette vidéo (pub, #FOOH, #FakeOOH #CGI, #DigitalArt #3DArt #mixedreality… onirisme, humour, décalage…), on ne trompe personne. Sans l’annoncer avant bien sûr, il ne faut pas spoiler pour ne pas gâcher l’effet de surprise. Tout est question de balance… mais c’est comme pour tout !
Et concrètement,
comment on fait ?
Il s’agit de faire appel à des compétences techniques spécifiques : il faut incruster de façon réaliste des éléments 3D animés dans une scène qui a été réellement filmée en s’assurant qu’une méthode de tracking pourra bien être appliquée à la séquence. Puis il faudra réaliser le rendu 3D et finaliser avec le compositing pour que l’intégration de l’ensemble soit le plus réaliste possible.
C’est un procédé presque artisanal, et cela n’a rien à voir avec l’IA, l’intelligence artificielle, qui peut être utilisée à d’autres fins comme la génération de concepts ou bien d’images de référence.
Il ne s’agit pas non plus de réalité augmentée car l’objet 3D créé n’est pas révélé par un device en temps réel.